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Reproduction d'Art
Objet exceptionnel !
Le 18 août 1834, Balzac commande à un joaillier parisien la " monture d’une pomme de canne " qui lui coûtera 700 F, une somme considérable. Dès le 30 mars 1835, soit quinze jours avant d’en régler la facture, il parle à la Comtesse Hanska de " cette fameuse canne à ébullition de turquoises, à pomme d’or ciselée qui a plus de succès en France que toutes [ses] œuvres".
Découvrir le Secret d'Histoire associé à ce produitPrésident des Caféeries de Paris
Président de l’Institut Français de Caféologie
Convaincu de l’imminence du confort financier, Balzac achète cet accessoire coûteux à crédit.
La canne fut commandée à l’artisan d’Art parisien Le Cointe (12 rue de Castiglione) et fut remise à Balzac le 18 août 1834. En avril 1835, il n’a toujours pas soldé son achat. Son prix très élevé (700 francs) se justifie par le pommeau d’or, fait avec des gravures fines et avec une constellation de turquoises.
Balzac, en recherche de reconnaissance, souhaite afficher le succès de ses publications consécutives, Eugénie Grandet en particulier. L’écrivain s’attend à une montée de prestige grâce au Père Goriot, qui est à ce moment en préparation. Par l’ostentation de sa richesse, il veut afficher sa réussite.
Il parviendra à son but, créant même une réelle ferveur sociale et médiatique. De nombreuses caricatures furent produites, pas toujours à son avantage du reste.
Cette période est aussi entrecoupée de succès de cœur, avec Madame Hanska notamment. Signe de son amour pour la Comtesse, il utilisera la chaîne enfantine de cette dernière pour fournir les glands de la canne. Et c’est ainsi, qu’avec fierté, il lui écrira pour lui parler de “ce bijou qui menace d’être européen... Et si quelqu’un vous diriez dans vos voyages que j’ai une baguette magique qui pousse des cheveux, qui fait apparaître des palais, qui crache des diamants, ne soyez pas choquée et riez avec moi” (30 mars 1835).
Delphine de Girardin, dans son roman La Canne de Monsieur Balzac (1836), fera le constat suivant : la canne rend invisible celui qui la porte dans sa main gauche.
“M. Balzac se cache afin d’observer ; il regarde, il regarde des gens qui pensent être seuls, qui pensent comme si personne n’avait jamais regardé pendant qu’ils pensent ; il observe des génies qu’il surprend au saut du lit, des sentiments dans leur peignoir, des vanités dans leurs pantoufles, des fureurs en chapeaux, des misères en vestes, et puis il met toutes ces morceaux de vous dans un livre.”
Balzac possédait plusieurs cannes, dont “la canne aux singes,” commissionnée de l’artisan Froment-Meurice, qui fait partie aujourd’hui des collections de la Maison de Balzac.
Balzac considèrait que l’artiste règne sur le monde grâce au pouvoir de sa pensée, et qu'il a de ce fait le droit de s’affirmer comme prince de la mode, à l’instar des dandys de l’époque, arbitres de l’élégance, qui brandissaient des cannes décorées de bijoux. Et même s’il était suffisamment lucide pour savoir qu’ il ne correspondait pas du tout à l’image du dandy qu’il décrivit si bien dans ses romans, il voulut tout de même témoigner de son bon goût.
La canne aux turquoises est extravagante à tous égards : par la taille de son bracelet, par le pommeau en or qui décore les armoires louées des Balzac d’Entraigues, une famille sans aucun lien de parenté avec l’écrivain, et par les pierres turquoises qui sont généralement associées avec les jeunes filles.
Maison de Balzac
47, rue Raynouard, 75016 Paris - France
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