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Le Mystère de Jean l’Oiseleur paraît en janvier 1925 et est tiré à 142 exemplaires.
Autour de ses 31 autoportraits dessinés dans les brumes de l’opium, Cocteau dépose quelques notes, des aphorismes ou de courts monologues… qui témoignent du désespoir du poète, après la perte de l’amour de sa vie.
1924. À la mort de Raymond Radiguet, Jean Cocteau est dévasté par le chagrin. Il s’enferme dans une chambre d’hôtel sur la Côte d’Azur. Porté par la grâce de son imagination et l’aide de l’opium, il se dessine inlassablement devant le miroir.
À travers cette gestuelle introspective et répétitive, Jean Cocteau étouffe son désespoir, rend hommage à son ancien amant, s’interroge sur la mort et la création et convoque les artistes qui l’ont inspiré, tels que Picasso ou Apollinaire.Le Mystère de Jean l’oiseleur est une passerelle : d’une part, il exprime la réalité parallèle que Cocteau a trouvée dans son miroir ; d’autre part, le poète navigue entre un travail passé, tel qu’Antigone, et des ébauches de ce qu’il écrira par la suite.
Tirage limité
Hauteur : | 35 cm |
Largeur : | 25 cm |
Poids : | 2 kg |
Nombre de Pages : | 160 (2 x 80 pages) |
Papier : | Fedrigoni Avorio Luxury Paper |
Couverture : | Azur |
Tranchefile : | Noir |
Signet : | Noir |
Gardes : | Noires |
Exemplaire numéroté : | Oui |
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