Joséphine en costume de sacre


Reproduction d'Art

Deux ans après avoir peint le portrait de l’Empereur en costume du Sacre, le peintre François Gérard fut chargé de celui de l’Impératrice dans son costume de cérémonie.

L’original de ce tableau, conservé au Château de Fontainebleau, fut commandé à Gérard en 1807 et présenté au Salon de 1808, qui s'est tenu à partir du 14 octobre au musée Napoléon, dans le palais du Louvre.

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Joséphine en costume de sacre

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Reproduction d'Art

Deux ans après avoir peint le portrait de l’Empereur en costume du Sacre, le peintre François Gérard fut chargé de celui de l’Impératrice dans son costume de cérémonie.

L’original de ce tableau, conservé au Château de Fontainebleau, fut commandé à Gérard en 1807 et présenté au Salon de 1808, qui s'est tenu à partir du 14 octobre au musée Napoléon, dans le palais du Louvre.

Joséphine en costume de sacre
Secret de l'Histoire
N° 1027

Joséphine en costume de sacre

par
Anthonin de la Bigne
Historien




,

Attaché sur l’épaule gauche et soutenu par une agrafe à la ceinture du côté gauche, le lourd manteau de velours pourpre, semé d’abeilles et doublé d’hermine, mesurait 22,60m, et son poids était tel qu’il avait nécessité l’aide des belles-sœurs de l’Impératrice pour le soutenir.

Deux types de vêtements avaient été prévus pour Joséphine à  l’occasion du sacre : ceux du « Grand habillement », pour la cérémonie à Notre-Dame, et ceux du « Petit habillement », pour d’autres moments de la journée.

Du « Grand habillement » ou « Grand costume », Joséphine porte ici le bas de robe en satin blanc semé d’abeilles d’or, brodée d’or sur les coutures et la bordure, frangée d’or par le bas.

Il fut dessiné, à l’instar de celui de l’Empereur, par Isabey et Percier et comportait1 « un grand manteau de velours pourpre semé d’abeilles d’or réalisé par la maison de modes Leroy et Rimbaud ; dans la broderie sont enlacées des branches de laurier, de chêne et d’olivier qui entourent la lettre « N ».

La doublure et la bordure sont en hermine. […. La robe est semée d’abeilles d’or. Le corsage et le haut des manches sont enrichis de diamants […]

Le diadème, le collier et les boucles d’oreilles sont en pierres gravées, entourées de brillants : la collerette est en dentelle lamée d’or


Référence bibliographiques

1Revue du Souvenir Napoléonien, 59e année, n° 406, p. 63

L’effigie de Joséphine en costume de sacre est emblématique de sa manière.  Restée royaliste au fond du cœur, elle n’avait jamais rompu avec son ancien milieu et put ainsi établir un lien précieux entre l’Empereur et la noblesse d’Ancien Régime.

L’original de ce tableau, conservé au Château de Fontainebleau, fut commandé à Gérard en 1807 et présenté au Salon de 1808.

C. P. Landon, dans ses Annales du Musée, Salon de 1808, écrit : « Le portrait de S. M. l’Impératrice doit être cité au premier rang. La vérité de la ressemblance, la douceur de l’expression, une pose gracieuse et naturelle, un dessin correct, un pinceau moëlleux et délicat, une heureuse harmonie de ton et d’effet, telles sont les beautés qui constituent le mérite de ce tableau. »

Héritier des portraitistes officiels de l’Ancien Régime (Rigaud, Van Loo, Duplessis ou Callet), François Gérard a su rendre tout l’apparat de la cour impériale. Ainsi, à côté de l’impératrice, sur un coussin, repose la couronne d’or, de pierres de couleur et de perles, œuvre du joaillier Marguerite et qu’elle porta le 2 décembre 1804.

Il faut remarquer Joséphine ne porte dans cette représentation ni la parure, ni le corsage du Sacre ; ce dernier était à manches longues, comme le révèle fameux tableau du Sacre peint par David.

Le fauteuil figuré par Gérard est celui du trône du palais de Fontainebleau, réalisé en 1805 par le grand ébéniste Jacob-Desmalter, mais prévu à l’origine pour Saint-Cloud.

Le peintre s’attache autant à la ressemblance physique de son modèle qu’au rendu illusionniste des matières. Le tableau est l’expression parfaite de l’impact que recherchait Napoléon auprès des Français par le renouveau des fastes monarchiques. La diffusion des portraits des souverains contribuait ainsi à asseoir la popularité du régime. Il existe par conséquent de nombreux exemplaires de ce portrait de l’impératrice en costume de sacre.

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