Ce produit n'est plus en stock
Attention : dernières pièces disponibles !
Date de disponibilité:
Senteur d'Histoire réinterprétée
Paris, 1er Juin 1879
Savon parfumé 100g à base de beurre de karité et d’argile blanche.
À partir de la mort de Napoléon III en 1873, Eugénie se fixe pour unique but de veiller sur le Prince Impérial, seul héritier de la dynastie. À la fin de ses études, Eugénie décide de le faire voyager à travers toute l’Europe pour défendre son droit au trône…
Mais le Prince Impérial pense que sa légitimité passe par la gloire militaire et il s’engage, avec l’accord de la reine Victoria et malgré les supplications de sa mère, dans la Royal Horse Artillery alors en guerre contre les Zoulous en Afrique du Sud. Le 29 février 1879, le jeune officier de 23 ans embarque à bord du Danube à Southampton, un gros bateau à roue. Il ne reverra jamais l’Impératrice.
Le 26 mars, après vingt-sept jours de traversée, il arrive au Cap. Le 3 avril, il débarque à Durban. Le 19, il atteint Pietermaritzburg. Le 29, il s’installe à Dundee.
Quelques mois plus tard, le 1er juin 1879, il partit en mission dans la brousse avec une dizaine d'hommes. Vers deux heures, le petit groupe s'arrêta pour déjeuner. L'endroit semblait calme. Alors que le groupe s'attardait, une horde de Zoulous surgit de la savane en hurlant et attaqua le petit campement. Pris de panique, les Anglais sautèrent sur leurs chevaux et se sauvèrent sans tirer un coup de feu. Le prince Louis resta seul contre les assaillants. Armé de son révolver, il tint tête désespérément pendant quelques minutes. Mais un javelot l'atteignit au ventre et un autre lui creva l'œil droit. Il s'effondra et les Zoulous s'acharnèrent sur le Prince mourant.
Le lendemain, une colonie anglaise parti chercher le corps du prince impérial, dont ils retrouvèrent le corps transpercé de 17 coups de sagaie. Ils le ramenèrent à Durban où il fut placé sur un bateau en partance pour l'Angleterre...
En apprenant la mort de son fils, l'impératrice Eugénie, racontent les témoins, " poussa un cri horrible, puis s'effondra, comme hébétée ". Pendant des mois, son désespoir fut effrayant.
En Avril 1880, elle décida de se rendre en Afrique du Sud pour passer le jour anniversaire de la mort de son fils à l'endroit même où les Zoulous l'avaient tué, en pleine brousse.
Pendant plusieurs semaines cependant, l’expédition tourna en rond dans la brousse sans trouver le lieu de l’agression. Après près de cinquante nuits sous la tente, dans le doute le plus profond, elle décide de rentrer en Angleterre et passa sa dernière nuit dans la brousse à pleurer. Au petit matin, alors que le groupe commença à débarrasser le campement, l'impératrice Eugénie fut soudainement prise d’une intuition incontrôlable. Elle se leva brusquement et, se saisissant d’une hachette, elle s'enfonça dans la brousse, suivie de ses compagnons éberlués.
Marchant à pas de charge pendant des heures, sans ménagement et sans pause, poussée par son intuition, tranchant des lianes, trébuchant, elle avança avec détermination, guidée par un parfum de violette. Tout à coup, ses compagnons l'entendirent pousser un cri de triomphe : « C'est ici ! ».
Ebahis, ils s'approchèrent et constatèrent qu'Eugénie avait fini par trouver le tas de pierres en forme de pyramide. L'impératrice tomba à genou et pleura.
A la demande d’Eugénie, Sir Evelyn Wood et ses compagnons se retirent à une centaine de mètres et établirent un campement, tandis que l'impératrice demeura toute la nuit seule, à genoux et en pleurs, auprès de la pyramide de pierre devant laquelle elle avait allumé des bougies.
Or, au petit matin, il se passa un autre fait étrange: bien qu'il n'y avait pas le moindre souffle de vent, l'impératrice vit tout à coup la flamme des bougies se coucher comme si quelqu'un voulait les éteindre. Très émue, elle s’adressa à son fils défunt : « Est-ce toi qui es là ?... Tu veux que je me retire? » Alors, les flammes s'éteignent brusquement. Et Eugénie s'en alla en tremblant rejoindre ses compagnons.
Eugénie expliquera à Sir Evelyn Wood que, sur le point de quitter le campement pour rentrer sur Dundee, dans le désarroi le plus complet, elle sentit soudain un extraordinaire parfum de violette entêtant. « Ce parfum, lui dit-elle, m'entourait, m'assaillait avec une telle violence que je crus défaillir. Or, vous l'ignorez sans doute, mon fils avait une véritable passion pour ce parfum. Il en usait à profusion pour ses soins de toilette. Alors, il m'a semblé que c'était un signe. Et j'ai suivi aveuglément cette senteur sans douter un instant qu'elle me mènerait à l'endroit où Louis était tombé. »
Le mémorial du prince impérial Louis Napoléon existe toujours au cœur du Zoulouland. Il se trouve à environ 70 kilomètres à l'est de Dundee, près du village d’Ukwekwe. Un petit muret de grosses pierres entoure un petit bout de terre où se dressent le tombeau et la croix que la reine Victoria fit ériger en hommage à « son pauvre et cher prince ».
Références Bibliographiques
Breton Guy et Pauwels Louis, Histoire Magiques de l'Histoire de France, Paris : Omnibus, 1999
Prince impérial : http://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/dossiers-thematiques/le-prince-imperial-1856-1879/
La violette a connu deux grandes périodes de gloire au cours du XIXème siècle, toutes deux associées aux Impératrices de France.
Première période de gloire : sous Napoléon 1er, car la violette était associée à Joséphine de Beauharnais qui, le jour de sa première rencontre avec Bonaparte, aurait arboré un bouquet de violettes à la ceinture et le lui aurait offert. Ce dernier avait pris l’habitude de lui offrir à son tour un bouquet de violettes à chaque anniversaire de mariage. La violette fut par la suite le symbole de ralliement des partisans du retour de Napoléon qui se reconnaissaient avec la phrase « Aimez-vous les violettes ».
La seconde période fut celle du règne de Napoléon III, car l’impératrice Eugénie aimait beaucoup cette fleur. Et c’est sous le règne de Napoléon III, en 1854, que le premier cultivar de Violette de Parme serait arrivé à Saint-Jory. Un soldat de l’armée napoléonienne aurait en effet apporté le premier pied de Violette dans sa besace pour l’offrir à sa bien-aimée.
Les maraîchers de Toulouse développeront rapidement la culture de la Violette de Parme et en feront la gloire de Toulouse qui deviendra la ville rose à la violette. Au début du XXème siècle, on comptait près de 400 producteurs de violettes qui produisaient près de 600000 bouquets par an, vendus sur le marché aux violettes des Jacobins.
La violette est une plante herbacée originaire d'Europe. Elle pousse à l'état sauvage et elle est cultivée en Asie, en France et en Amérique du Nord. La floraison a lieu en mars et avril en France.
Les tiges et les feuilles des fleurs sont distillées aux solvants volatils pour obtenir l'absolue. En parfumerie de prestige, l'Absolue de feuille de violette est souvent décolorée, la couleur foncée étant peu désirée pour la création de parfums.
"La violette est souvent associée aux femmes dont la beauté suave, capiteuse, est empreinte de mystère.
Ce parfum capture l’essence d’une fleur de violette au tempérament élégant et espiègle.
Les premières notes sont savoureuses et veloutées grâce à l’Orange qui se marie tout en nuances au Cassis et à la Pêche. Une subtile note de Violette apparait alors, à l’allure poudrée et facettée par le noble Iris, tandis que l’Ylang-Ylang et la framboise apportent une texture tendre et fondante, évoquant les rouges à lèvres d’autrefois.
En fond, si les notes boisées de Vétiver et Santal font écho à un jardin raffiné, le sillage est aussi doux et vaporeux grâce à la rondeur des Muscs qui enveloppent l’Ambre et la Vanille dans un esprit très textile, en écho aux robes très fastueuses du second empire."
Bertrand Duchaufour
Notes de tête : orange, cassis, pêche.
Notes de cœur : violette, iris, framboise, ylang ylang.
Notes de fond : vanille, musc, ambre, vetiver, santal.
Historicité : | recomposition de formules historiques à base de violette, inspirées des carnets de composition et des recommandations des Grands Parfumeurs d’Art à l’époque de l’Impératrice Eugénie, dont P. Pradal, auteur du Nouveau manuel complet du parfumeur en 1863. |
Fabrication : | française. |
Lieu de production : | France. |
Parfumeur d'Art : | Bertrand Duchaufour |
Editeur du Parfum d'Art : | HISTORIAE, Manufacture de Parfums d'Art et d'Histoire |
Parfum d'Histoire réinterprété Pour fêter le quadri centenaire de la...
Parfum d'Histoire réinterprété Versailles, 15 août 1774 Le parfum d'Art...
Parfum d'Histoire reformulé Versailles, 1er Septembre 1686 Le Parfum...
Senteur d'Histoire réinterprétée Rose de France nous plonge dans le...
Senteur d'Histoire réinterprétée Paris, 1er Juin 1879 Savon parfumé...
Aucun avis n'a été publié pour le moment.