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Versailles, 15 août 1774
Le Bouquet du Trianon est un parfum original composé d’huiles essentielles qu’affectionnait Marie-Antoinette, en particulier la tubéreuse qui la fascinait. A base d’huiles essentielles issues du commerce équitable. Alcool BIO sans ether de glycol. Flacon 100ml avec 9 rotins.
Découvrir le Secret d'Histoire associé à ce produitAnthropologue, philosophe, historienne spécialiste de l'Odorat et du Parfum
Docteur de l'Université.
Diplômée en philosophie et anthropologie de la Sorbonne Paris I et Paris V.
Membre de la Société des Etudes Euro-Asiatiques (Musée de l'Homme, Paris).
https://annickleguerer.com
Commissaire scientifique de plusieurs expositions sur le parfum dont "Les Pouvoirs de l'Odeur", au Compa, à Chartre;"Jardins des Cloîtres, Jardins des Princes, Quand le Parfum portait remède", à Saint Antoine L’abbaye; "L'Art du Parfum", au Ministère de la Culture Paris; "Parfums antiques, Senteurs bibliques",au MIR, à Genève; "Le Parfum, Miroir de la société", Château de la Roche Jagu; "La Rose entre Orient et Occident", Saint-Antoine L’Abbaye; "Les Pouvoirs des plantes", Château de la Roche Jagu.
A publié notamment : "Les Pouvoirs de l'Odeur" (François Bourin, 1988, Odile Jacob, 1998, 2002, 2017), "Le Parfum des Origines à Nos Jours" (Odile Jacob, 2005), "L'Odorat, un Sens en Devenir" in "Sentir". "Pour une Anthropologie des Odeurs" (L’Harmattan, 2005). "Histoire en Parfums" (Le Garde Temps, 1999), "Sur les Routes de l'Encens" (Le Garde Temps, 2001). "Les Grands Mythes du Parfum" in "Enjeux et Métiers de la Parfumerie" (Assalit, 2008).
"Quand le Parfum Portait Remède" (Le Garde Temps, 2009), "L'Osmothèque, si le Parfum m'était conté" (Le Garde Temps, 2010), "100 000 Ans de Beauté" (en collaboration, Gallimard, 2011). "Le Jardin du Parfumeur" in "Le Jardin Médiéval entre Orient et Occident" ( Le Garde-Temps,2014) . "Bathing and Personal Hygiene from the 18th to the 19th Century", in "Bains et Bulles Beautés" (Gourcuff Gradenigo, 2014). "L'Odysée des Arômes et des Parfums" (en collaboration Lamartinière, 2016).
Opposé aux jardins classiques de représentation, très ordonnés, dessinés, taillés où le propriétaire montre son pouvoir, ce jardin apparemment abandonné, sauvage, romantique, l’éblouit et deviendra le refuge où elle pourra donner libre cours à sa sensibilité.
Marie-Antoinette chercha à conserver toujours avec elle la magie et la sensualité des senteurs des bouquets du Trianon.
Du Moyen-âge jusqu’au XIXème siècle, les végétaux aromatiques sont cultivés pour faire des préparations thérapeutiques qui vont constituer l’essentiel de la pharmacopée. Le parfum sert à protéger, soigner, réconforter, dynamiser. L’odeur est en effet l’âme du médicament. C’est une telle certitude pour les médecins de l’époque que Fourcroy, membre de la Société royale de médecine et professeur de chimie au jardin du roi, établit peu de temps avant la révolution un classement des médicaments d’après leur odeur.
Avec le perfectionnement des appareils à distiller et l’évolution des goûts, la parfumerie connait au XVIIIème siècle un nouvel essor. En accord avec la mentalité d’une aristocratie où triomphent les philosophies sensualistes, les fêtes galantes et les tables raffinées, la parfumerie cherche avant tout à privilégier la finesse du parfum au détriment de ses qualités médicinales.
La parfumerie commence à quitter ainsi le monde de la pharmacie pour rentrer dans celui des métiers d’art. De nouvelles senteurs apparaissent et remplacent les lourdes senteurs animales utilisées jusqu’alors. Les parfums deviennent de véritables créations, comme les « quintessences » et les « esprits », composés à partir d’essences plus subtiles.
Le parfum évolue vers l’accessoire de mode et n’est plus seulement une protection ou un « couvre odeurs ». Les nouveaux parfumeurs cherchent à s’adresser aux bien portants et non plus aux malades. Ils travaillent les parfums comme des artistes.
Et avec ces parfums de création émergea un élan artistique sans précédent autour des flacons, tant dans les matières que dans les formes et les décorations. Un charmant écureuil agrippé à une branche de chêne et grignotant un fruit, ou un pinson au plumage orange installé sur un tapis de feuilles vinrent ainsi décorer ces nouveaux flacons d’Art ; flacons d’Art et d’Histoire qui abritèrent l’eau favorite de la reine et qu’elle emportait toujours dans ses promenades bucoliques.
Bibliographie
Annick LE GUERER « Le parfum des origines à nos jours » Odile Jacob, 2005
Annick le GUERER « quand le parfum portait remède » Le Garde Temps, 2009
La senteur du BOUQUET DU TRIANON porte dans sa composition l’essence des jardins de Marie Antoinette.
La senteur BOUQUET DU TRIANON est une composition élaborée autour d’un accord tubéreuse dans l’esprit des premiers parfums d’Art qui ont vu le jour à la fin du XVIIIème siècle et dont Marie Antoinette a été une grande ambassadrice.
Dans le plus grand respect de l’Art et de la Tradition de cette parfumerie d’Art, BOUQUET du TRIANON nous plonge dans la magie olfactive des jardins de Marie Antoinette dans lesquels la tubéreuse souriait comme une reine à sa reine.
A l’image de la Reine, construit sur des notes florales sensuelles, la senteur BOUQUET du TRIANON murmure le raffinement et la personnalité de la reine avec sa signature boisée.
La tubéreuse est originaire d’Inde et du Mexique et fut importée en Europe vers 1500. C’est une plante herbacée à bulbe, à hautes tiges florales, portant des grappes de fleurs blanches très parfumées.
Aujourd’hui, elle est cultivée principalement en Inde, et dans une moindre mesure en France et en Egypte. Pour ne pas détériorer leur odeur, les fleurs ramassées à la main ne sont pas distillées à la vapeur. L’absolu des fleurs et donc extrait par solvants volatils. L’absolu de tubéreuse est surtout utilisé dans les parfums de prestige à caractère floral.
"Un bouquet royal et majestueux. Les premières notes esquissent l’allure d’un jardin à l’anglaise, vertes, de galbanum, menthe et feuilles de cassis et égayées par des agrumes pétillants. Les fleurs de Freesia se mêlent à leur danse, portées par un vent léger qui souffle dans les allées. Des fleurs opulentes et sensuelles apparaissent au détour d’un bosquet. La tubéreuse révèle son charme et sa belle élégance, parée des touches solaires et radieuses de l'ylang-ylang. Sa majesté la rose l’accompagne avec grâce et délicatesse, tandis que les notes miellées fondantes de cire d’abeille et de chèvrefeuille viennent les sublimer. En fond, un sillage sophistiqué de bois (vétiver, patchouli, santal et cèdre) s’enveloppe d'un nuage d’ambre et de muscs vaporeux."
Bertrand Duchaufour
Notes de tête : citron, bergamote, mandarine, galbanum, menthe, freesia, feuille froissée de cassis
Notes de cœur : absolu de tubéreuse, ylang-ylang, absolu de cire d’abeille, rose, chèvrefeuille
Notes de fond : vétiver, patchouli, ambre, musc, santal, cèdre
Historicité : | reformulation et réinterprétation par un Parfumeur d'Art de senteurs historiques à base de tubéreuse, inspirées par les carnets de composition et les recommandations des Grands Parfumeurs d’Art de l’époque de Marie-Antoinette, dont Jean-Louis Fargeon. |
Poids : | 269g |
Contenance : | 100ml |
Fabrication : | française. |
Parfumeur d'Art : | Bertrand Duchaufour |
Editeur du Produit d'Art : | HISTORIAE, Manufacture de Senteurs d'Art et d'Histoire |
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