Opposé aux jardins classiques de représentation, très ordonnés, dessinés, taillés où le propriétaire montre son pouvoir, ce jardin apparemme...
Opposé aux jardins classiques de représentation, très ordonnés, dessinés, taillés où le propriétaire montre son pouvoir, ce jardin apparemment abandonné, sauvage, romantique, l’éblouit et deviendra le refuge où elle pourra donner libre cours à sa sensibilité.
Marie-Antoinette chercha à conserver toujours avec elle la magie et la sensualité des senteurs des bouquets du Trianon.
Du Moyen-âge jusqu’au XIXème siècle, les végétaux aromatiques sont cultivés pour faire des préparations thérapeutiques qui vont constituer l’essentiel de la pharmacopée. Le parfum sert à protéger, soigner, réconforter, dynamiser. L’odeur est en effet l’âme du médicament. C’est une telle certitude pour les médecins de l’époque que Fourcroy, membre de la Société royale de médecine et professeur de chimie au jardin du roi, établit peu de temps avant la révolution un classement des médicaments d’après leur odeur.
Avec le perfectionnement des appareils à distiller et l’évolution des goûts, la parfumerie connait au XVIIIème siècle un nouvel essor. En accord avec la mentalité d’une aristocratie où triomphent les philosophies sensualistes, les fêtes galantes et les tables raffinées, la parfumerie cherche avant tout à privilégier la finesse du parfum au détriment de ses qualités médicinales.
La parfumerie commence à quitter ainsi le monde de la pharmacie pour rentrer dans celui des métiers d’art. De nouvelles senteurs apparaissent et remplacent les lourdes senteurs animales utilisées jusqu’alors. Les parfums deviennent de véritables créations, comme les « quintessences » et les « esprits », composés à partir d’essences plus subtiles.
Le parfum évolue vers l’accessoire de mode et n’est plus seulement une protection ou un « couvre odeurs ». Les nouveaux parfumeurs cherchent à s’adresser aux bien portants et non plus aux malades. Ils travaillent les parfums comme des artistes.
Et avec ces parfums de création émergea un élan artistique sans précédent autour des flacons, tant dans les matières que dans les formes et les décorations. Un charmant écureuil agrippé à une branche de chêne et grignotant un fruit, ou un pinson au plumage orange installé sur un tapis de feuilles vinrent ainsi décorer ces nouveaux flacons d’Art ; flacons d’Art et d’Histoire qui abritèrent l’eau favorite de la reine et qu’elle emportait toujours dans ses promenades bucoliques.
Bibliographie
Annick LE GUERER « Le parfum des origines à nos jours » Odile Jacob, 2005
Annick le GUERER « quand le parfum portait remède » Le Garde Temps, 2009
Senteur d'Histoire réinterprétée Versailles, 15 août 1774 Bouquet du Trianon est un parfum original composé d’huiles essentielles qu’affectionnait Marie-Antoinette, en particulier la tubéreuse qui la fascinait. Bougie parfumée 190g (~50 heures). A base de cire végétale. Mèche coton. Senteur d'Histoire réinterprétée Versailles, 15 août 1774 Bouquet du Trianon est un parfum original composé d’huiles...
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